Nos jeux : Gloomhaven

Gloomhaven 1 à 4 joueur 30min/joueur

Avant de commencer, annonçons la couleur :  jeu exclusivement en Anglais, enfin… la communauté des fans a fait un traduction plus que correcte que l’on retrouvera ici (aujourd’hui les cartes sont en cours de trad mais si vous êtes anglophobe tout logiciel de traduction est largement suffisant) :

https://www.facebook.com/GloomhavenVF/

Gloomhaven fait partie de la famille des “Donjon crawler” (exploration de donjon scénarisé, évolution de personnages) avec une partie “legacy” (destruction du matériel).

C’est parti pour la tâche la plus fastidieuse —–> la mise en place (ou le rangement ^^)!!!

Celle-ci peut être grandement écourtée avec un insert plusieurs solutions existent (maison : carton plume, balsa, carton, professionnel : mdf)…

Après avoir digéré les 54 pages de règles, vous pourrez choisir votre personnage (ou plusieurs si vous jouez en solo).

Vous voilà donc prêts pour arpenter les salles, grottes, et autre lieu ragoûtant afin d’avancer dans l’intrigue du scénario. Ces derniers sont de 94 au total (+20 solo) mais si vous souhaitez tous les faire vous serez obligés de recommencer (vous aurez des choix a faire à certains moments).

 

Le système de jeu en soi (déplacer, combattre etc ) n’est pas novateur mais dans la façon de les réaliser, si!

Comme dans la “vrai vie” il y a toujours des événement imprévu, ici c’est pareil :  quand vous serez en ville, vous devrez tirer une carte “city” puis décider des conséquences à en tirer. Vous avez fini en ville, parfait, mais sur la route vers votre destination rien de plus normal que de subir un autre événement (cette fois-ci de type“road”). Certaines des cartes vous diront de les déchirer (c’est le le côté legacy : chaque histoire est unique)!

 

Vous êtes arrivés au donjon, les combats  oui mais comment ?

Chaque personnage aura un nombre défini, par sa classe, de carte qui va lui permettre d’effectuer 2 actions par tour (1 du haut et 1 du bas). Pour toutes actions de combat le créateur n’a pas voulu de dés il a préféré des cartes avec “modificateurs”.

 

Une fois les cartes action utilisées on les défausse ou les « bannit » (plus utilisable avant un autre scénario). Lorsque nous n’avons plus de cartes en mains, on se repose :). On bannit une carte puis on reprend les autres et on recommence. Rassurez vous, rien de vraiment compliqué.

Ne vous attachez pas trop à votre personnage car il va prendre sa retraite à un moment et vous devrez en changer ^^.

 

Comme dit plus haut, vous aurez de nombreuses décisions à prendre :

  • dans les cartes action parmi toutes celles proposées
  • dans les scénarios
  • dans la classe que vous souhaitez jouer
  • dans le choix de réponse à chaque carte “city” et “road”
  • pour votre réputation à la ville (bonne ou mauvaise)
  • achats d’objets divers

Chaque choix aura des avantages ou non : débloquer de nouveau personnage, faire évoluer votre ville (nouvel objet en vente, vos personnages commencent a un niveau plus haut, etc.)

En somme, si on aime le style de jeu, c’est un excellent donjon crawler qui va vous embarquer quelquessssss heures. Pour moi, les points négatifs sont la mise en place et  le rangement,qui demandent beaucouppppp de temps.

Ps: si vous n’avez pas une grande table oubliez le jeu, on ne joue pas a Gloomhaven sur la petite table du salon ^^

Vidéoregle:

epocan

Nos jeux : Zombicide Black Plague

Depuis 2012 et le lancement du kickstarter de ce qui deviendra la première saison de cet univers, difficile de passer à côté du phénomène Zombicide.

Pour ceux qui n’auraient pas encore pu tester ce blockbuster du jeu de plateau, voici un petit aperçu de ce à quoi vous pouvez vous attendre. Ce petit billet se penchera plus particulièrement sur Zombicide : black plague (ZBP), la version médiévale fantastique.

Tout d’abord, ZBP, c’est quoi ?

Nous sommes ici face à un jeu purement coopératif (tous les joueurs poursuivent un but commun contre le jeu) qui se déroule dans un univers médiéval fantastique classique, confronté à une invasion zombie, orchestrée par de vils nécromanciens.

Le but premier sera de survivre ensemble en fuyant du plateau de jeu (représentant une partie d’une ville), tout en massacrant allégrement zombies (cf. le titre du jeu !), nécromanciens et autres monstres plus ou moins pourrissants. Les joueurs devront bien souvent remplir des objectifs intermédiaires pour arriver à leurs fins (objectifs souvent assez simples comme trouver une clé pour ouvrir la porte menant à la sortie ou tuer un monstre spécifique).

Comment joue-t-on ?

Chaque tour de jeu se divise en une phase joueurs et une phase zombies. Durant la phase joueurs, chacun d’eux dispose de 3 actions (mouvement, combat, tir, ouvrir une porte, échanger du matériel trouvé sur le plateau, etc.) qu’il devra accomplir à la file, avant de passer le relais aux joueurs suivants (suivant un ordre qui évolue à chaque tour). C’est le moment pour les joueurs de définir leur stratégie et d’essayer de jouer en équipe car, mine de rien, la situation peu rapidement devenir tendue ! Puis arrive la phase zombie : il existe sur le plateau des points de spawn, qui génèrent aléatoirement l’arrivée de zombies (normaux, rapides, plus résistants, etc.). Les zombies déjà présents sur le plateau se dirigeront eux vers les joueurs et pourront éventuellement les attaquer. A noter que des zombies peuvent également apparaître, en intérieur, pendant la phase joueurs.

Ces deux phases se succèdent jusqu’à ce que soit :

* Les joueurs réussissent à remplir leurs objectifs et quitter la table par la sortie,

* Ces mêmes joueurs se fassent déborder par la horde titubante et ne se fasse dévorer.

Intérêt du jeu :

Ce qui fait la grande force du jeu, ce sont ses règles simples pouvant être expliquées rapidement, même à des joueurs très occasionnels (le thème fort et le matériel de très bonne qualité ne gâchent rien non plus). Zombicide est de ce fait un bon candidat pour attirer de nouveaux joueurs dans l’univers des jeux de plateau, d’autant plus que, pour peu que tout le monde se prête au jeu, les parties peuvent s’enchaîner facilement et que l’ambiance tourne souvent à la franche rigolade (le thème horrifique n’est en effet pas à aborder au premier degré). »

clemich